Les 5 plus grands mythes de l’écriture (partie 2)

Les 5 plus grands mythes de l’écriture et de l’édition (partie 2)

Les 5 plus grands mythes de l’écriture (partie 2)

Lors d’un billet précédent, j’avais abordé plusieurs mythes et préjugés entourant l’écriture et l’édition et comment ils peuvent constituer un frein pour les aspirants auteurs. J’en aborde ici 5 autres.

Voici donc les 5 autres plus grands mythes sur l’écriture et l’édition (partie 2):

Mythe #1: Les écrivains n’écrivent que dans la solitude

Bien que les auteurs aient souvent besoin de tranquillité pour se concentrer et mieux travailler, cela ne signifie pas qu’ils souhaitent constamment être seuls. Alors que certains d’entre eux préfèrent écrire dans un environnement calme et demeurer solitaires, d’autres vont trouver qu’ils sont plus productifs dans un environnement plus dynamique ou encore avec une ambiance ou un bruit de fond.

Certains peuvent même collaborer avec d’autres écrivains ou vont travailler en équipe dans des projets collectifs. Oubliez donc le mythe de l’auteur isolé dans sa tour d’ivoire! Dans tous les cas, l’important est de trouver ce qui fonctionne le mieux pour vous et votre processus d’écriture.

Mythe #2: Écrire pour le marché est la meilleure façon d’avoir du succès

Bien que tenir compte des tendances du marché et des intérêts du public lorsque vous écrivez puisse être utile, ce n’est pas nécessaire. Et ce n’est pas un gage de succès non plus. Vous concentrer uniquement sur la dernière mode n’apporte aucune garantie. Il faut quand même se démarquer un peu. Les lecteurs pourraient fort bien décider de bouder un énième livre de vampires si celui-ci n’apporte rien d’original!

Qui plus est, vous baser sur le derniers courants peut même vous couper l’inspiration. Après tout, si la dystopie est in, mais que vous n’en êtes pas fan, vous risquez de ne pas être très inspiré. Écrire pour suivre le dernier trend à la mode peut limiter la créativité et vous empêcher d’explorer vos véritables passions et intérêts. Écrire est déjà difficile, il vaut mieux être passionnés par ce que l’on écrit.

Mythe #3: Les bons auteurs ne souffrent pas du syndrome de la page blanche

Voilà un mythe qui provoque parfois des discussions houleuses parmi les auteurs! Certains n’y croient pas et prétendent qu’il s’agirait seulement de paresse ou d’un manque de volonté. Mais le fait est que le syndrome de la page blanche est un problème pour de nombreux écrivains, même les plus aguerris. Des artistes très connus, tels que Charles Schutz (l’auteur des Peanuts et de Charlie Brown) et Neil Gaiman ont admis en avoir souffert. C’est quelque chose de normal dans le processus créatif et il est important pour les écrivains de trouver des moyens de le surmonter. Et parfois même… de simplement accepter que ce dernier existe!

Pour y faire face, les auteurs utilisent souvent diverses techniques, telles que prendre des pauses, changer d’environnement ou travailler sur un projet différent. Il est important de se rappeler que d’y être confronté ne fait pas de vous un mauvais écrivain, et c’est un défi qui peut être surmonté. Parfois, il suffit seulement d’être patient et indulgent envers soi-même.

Mythe #4: L’écriture est un passe-temps, pas un vrai métier

C’est un mythe malheureusement très répandu, surtout chez ceux qui n’ont jamais pris la plume de leur vie! Hélas, cette croyance touche beaucoup de professions artistiques (voire toutes!). Les préjugés à l’égard des artistes sont également très tenaces.

L’écriture est une véritable profession qui exige des compétences, du travail acharné, de la passion, de la minutie et du dévouement. Si certains écrivains vivent bel et bien de leur plume, il est vrai que ce n’est pas la majorité. Et que, du coup, plusieurs exercent d’autres professions en parallèle. Mais cela ne change rien au fait qu’il s’agit d’un bel et bien d’un métier, fort exigeant par ailleurs. L’écriture peut être une carrière et il est important de la traiter comme telle.

Mythe #5: Les bons écrivains n’ont pas besoin d’édition

Voilà sans doute l’une des croyances les plus inexactes qui puisse exister! Même les auteurs d’expérience n’écrivent jamais un texte parfait du premier coup. Ils sont faillibles comme tout le monde. L’édition est donc une partie cruciale du processus d’écriture et même les meilleurs écrivains en ont besoin.

Il est impossible pour l’auteur de détecter chaque erreur de son manuscrit ou d’en affiner parfaitement chaque phrase sans une aide externe. Et ce, pour la simple raison que l’auteur n’a pas le recul nécessaire pour détecter les défauts de son texte. L’édition est donc essentielle pour avoir un bon texte qui deviendra un livre. La plupart des écrivains comprennent l’importance de l’édition et sont prêts à consacrer du temps et des efforts pour rendre leur écriture la meilleure possible.

 

Comme toujours, il existe plusieurs mythes sur l’écriture et l’édition qui nuisent aux écrivains, surtout à ceux qui en sont à leurs premières armes. Il est toujours aussi primordial de les déboulonner ces mythes, d’informer et de sensibiliser les gens à la réalité de l’écriture.

 

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Les 5 plus grands mythes de l'écriture et de l'édition

Les 5 plus grands mythes de l’écriture et de l’édition (partie 1)

Les 5 plus grands mythes sur l’écriture et l’édition (partie 1)

Il existe de nombreux mythes et préjugés entourant l’écriture et l’édition. Et malheureusement, certains peuvent constituer un frein pour les aspirants auteurs qui n’osent peut-être pas se lancer. Certaines croyances persistantes contribuent à maintenir une image parfois romantique et déformée de la réalité des écrivains.

Voici parmi les 5 des plus grands mythes sur l’écriture et l’édition:

Mythe #1: Vous devez avoir un diplôme en littérature pour être un écrivain

Bien qu’un diplôme en littérature ou en création littéraire puisse être utile pour apprendre l’art de l’écriture et se familiariser avec différents styles et techniques, ce n’est pas une exigence pour être un écrivain.

Beaucoup d’écrivains n’ont pas de formation littéraire et ont appris par eux-mêmes en lisant, en écrivant et en obtenant les conseils des autres. Pour être auteur, il faut surtout avoir la passion et la motivation avant tout.

Mythe #2: La plupart des écrivains écrivent à temps plein

C’est généralement loin d’être le cas, car il est très difficile de vivre de sa plume, particulièrement au Québec où le marché est assez petit. Et considérant que l’auteur touche habituellement 10% du montant empoché pour chacun de ses livres vendus, cela fait bien peu, hélas.

De nombreux écrivains ont donc d’autres emplois (souvent à temps plein) et n’écrivent souvent que dans leurs temps libres. Et il est également vrai que tout le monde ne veut pas nécessairement en faire une carrière, car c’est un métier très exigeant.

Mythe #3: Les écrivains sont naturellement talentueux et n’ont pas à travailler pour être bons

Ce mythe est souvent perpétué par l’idée de « l’écrivain au talent inné ». Mais la vérité est que tous les écrivains, aussi talentueux soient-ils, doivent travailler dur pour s’améliorer.

Oui, pour être écrivain, il faut d’abord avoir du talent. Mais ce dernier n’est rien sans le travail. L’écriture peut être apprise et améliorée par la pratique, la lecture et surtout, la volonté de s’améliorer. Il faut du dévouement et de la persévérance, le talent seul ne suffit pas.

Mythe #4: Les écrivains ont absolument besoin d’un agent littéraire

Les agents littéraires sont utiles (voire essentiel) dans le marché anglophone ou dans le milieu cinématographique et télévisuel. Cependant, il n’est pas nécessaire d’en avoir un au Québec lorsqu’on œuvre dans le milieu littéraire. En fait, les auteurs québécois qui ont un agent sont assez rares.

Par ailleurs, l’auteur doit verser un pourcentage de ses revenus à son agent. Puisque les auteurs tirent déjà peu de revenus de leurs livres en général, il est peu relativement intéressant pour les auteurs d’avoir un agent, du moins au Québec.

Mythe #5: Passé un certain âge, il est trop tard pour se lancer dans l’écriture

L’écriture est une activité qui peut être exercée à tout âge. Plusieurs écrivains n’ont commencé à écrire que tard dans la vie, parfois seulement à la retraite, même. Pourtant, ils ont prouvé que l’âge n’était pas un obstacle, bien au contraire. On n’est jamais trop vieux pour apprendre et développer de nouvelles compétences. Le désir de raconter une histoire ou de s’exprimer ne se limite pas à un groupe en particulier.

En outre, de nombreux écrivains plus âgés ont des expériences de vie et des points de vue uniques . Il n’est donc jamais trop tard pour commencer à écrire, et l’âge ne devrait jamais être un facteur limitant dans la poursuite de votre objectif.

 

En conclusion, il existe de nombreux mythes sur l’écriture et l’édition de livres qui peuvent nuire aux aspirants écrivains. Il est important de déboulonner ces mythes et d’aborder l’écriture avec un esprit ouvert, une volonté d’apprendre et de la motivation.

La réalité est que l’écriture, bien que passionnante et enrichissante, nécessite des efforts, de la patience et du dévouement. En connaissant mieux le milieu littéraire, les écrivains en herbe peuvent se rapprocher de leurs objectifs et faire leur marque dans ce merveilleux monde.

 

7 péchés capitaux

7 péchés capitaux à éviter dans votre manuscrit

7 péchés capitaux à éviter dans votre manuscrit

En moyenne, 95% à 99% des manuscrits soumis aux éditeurs sont refusés. Ces chiffres peuvent sembler terribles. Comment les éditeurs peuvent-ils rejeter autant de textes? Il faut d’abord être conscients du fait qu’ils reçoivent des centaines et parfois, des milliers de manuscrits.

Or, ils ne peuvent en publier que quelques dizaines. Quelques centaines s’il s’agit d’une grosse maison d’édition. De ce fait, seule une petite fraction des textes est retenue. Les éditeurs ne vont ainsi publier que les meilleurs textes. Et contrairement à certaines croyances, ils ne publient pas uniquement des auteurs connus ou ceux qui ont des contacts dans le milieu.

La qualité du texte demeure LE critère le plus important, car au final, c’est ce qui reste entre les mains du lecteur.

Voici les erreurs qui sont non seulement les plus répandues, mais vont presque assurément vous garantir un refus. Les 7 péchés capitaux à éviter dans votre manuscrit si vous souhaitez être publiés.

 

1. Avoir un texte rempli de fautes

ErreursVous n’avez pas idée du nombre de manuscrits bourrés de fautes que les éditeurs reçoivent et rejettent à vitesse grand V. C’est que malheureusement, plusieurs ne maîtrisent même pas les bases de l’orthographe et de la grammaire.

Plusieurs ignorent aussi les notions élémentaires de construction de phrase, telles que “sujet + verbe + complément” ou “proposition principale + proposition subordonnée”. Certains écrivent aussi des phrases trop longues, compliquées et confuses.

Cette affirmation peut paraître choquante, mais il est important de le répéter, car c’est une cause majeure de refus. Si votre ouvrage n’est pas sufisamment bien écrit, l’éditeur ne se rendra même pas jusqu’à la fin. Il n’y a rien de plus désagréable que de lire un manuscrit et de buter sur des fautes à chaque phrase.

Donc, n’hésitez pas à jeter un coup d’œil dans votre dictionnaire ou votre Bescherelle. Vérifiez la conjugaison des verbes, l’accord des participes passés, mais aussi l’orthographe, le sens des mots et les locutions dans lesquelles on l’emploie. Revérifiez vos règles de grammaire.

Et si ce n’est pas dans vos forces, faites corriger votre texte par quelqu’un de compétent.

 

2. Avoir des dialogues problématiques

Dans les œuvres de fiction, ils occupent une place essentielle. Malheureusement, certains sous-estiment leur impact et pensent qu’écrire des dialogues signifie simplement rédiger ce que les personnages racontent sans trop se poser de questions.

Mais c’est plus complexe que ça. Car des mauvais dialogues peuvent ruiner un manuscrit. Leurs défauts les plus communs?

a) Ils sont ennuyeux ou banals

Hélas, les sujets de certains dialogues sont tout simplement sans intérêt. En général, ceux-ci portent sur des banalités de la vie quotidienne: des salutations, des échanges de politesse, le menu du souper, la description du film préféré d’un personnage, des remerciements, des commentaires sur la haie de cèdres du voisin, etc.

En fiction, un dialogue doit avoir un but, dévoiler quelque chose d’important. Il sert à faire avancer l’histoire. Il doit, soit: 1) apporter une information importante; 2) créer de l’émotion; 3) susciter une réflexion. Il faut donc éviter les répliques superflues et vides de sens, qui ne mènent nulle part. Un exemple?

– Passe-moi le sel, s’il te plaît.

– Voilà.

– Merci.

b) Ils sont confus ou difficiles à comprendre

Un autre problème que l’on rencontre parfois est le manque d’information. Certains dialogues sont formés de longues successions de répliques, sans la moindre précision. Le lecteur devient confus et ne sait plus qui parle (surtout s’il y a plus de deux protagonistes), ni sur quel ton se tient la conversation, ni ce que font les personnages pendant la conversation, ni leur état d’esprit. Il n’arrive donc plus à bien comprendre ce qui se passe.

Pourtant, ces informations sont cruciales pour que le lecteur parvienne non seulement à bien suivre la conversation, mais aussi à comprendre ce que font et pensent ses acteurs.

Entrecouper les répliques, de temps à autre, de courts passages narratifs avec des précisions sur un ou plusieurs de ces aspects peut grandement contribuer à rendre ceux-ci bien plus clairs.

c) Ils manquent de naturel

Sans qu’il soit nécessaire d’écrire des dialogues exactement comme on parle dans la vie de tous les jours, il est recommandé d’adopter un style s’en rapprochant.

Parfois, certaines répliques semblent trop “écrites” ou “littéraires” et donc, trop éloignées du langage verbal et peu naturelles. En anglais, on les appelle les dialogues on-the-nose. C’est-à-dire qu’ils “communiquent exactement ce que les personnages pensent, avec peu ou pas de subtilité ou de sous-texte”*. Or, les gens parlent rarement de cette façon.

Par exemple:

– Je suis tellement furieux que tu n’aies pas respecté mes sentiments profonds hier soir!

Peu de gens s’expriment réellement ainsi. Certaines répliques, rédigées de manière presque trop léchées, sonnent faux. Également, des répliques de dialogues trop longues, s’apparentant à des monologues, enlèvent du dynamisme à la conversation en plus de paraître artificiels.

 

3. avoir une quête ou des enjeux mal définis ou inintéressants

Dans toute œuvre de fiction, le ou les protagonistes doivent avoir une quête, un but. Cet objectif à atteindre doit être clair pour le lecteur et surtout, important. Et si le personnage échoue dans sa quête, il doit y avoir des conséquences, c’est-à-dire des enjeux.

Or, certains textes ont une quête vague et les répercussions en cas d’échecs sont encore plus vagues, voire inexistantes. Le personnage doit ardemment désirer quelque chose et il doit y avoir des conséquences s’il ne parvient pas à ses fins. Sinon, il n’y a pas de péripéties. Et s’il n’y a pas de péripéties, il n’y a pas d’histoire.

Malheureusement, dans plusieurs manuscrits, il manque de quêtes et d’enjeux clairs ou intéressants. Cela fait en sorte qu’on lit le texte sans trop savoir où il s’en va, on tourne en rond et on finit par décrocher.

 

4. Avoir des personnages de carton-pâte

PersonnagesUn autre aspect souvent sous-estimé par les auteurs en herbe. Les personnages sont une composante aussi essentielle que l’histoire elle-même. C’est par eux que tout passe et ce sont eux qui donnent vie au texte.

Malheureusement, pour certains auteurs, seule l’idée de départ, l’intrigue, est importante. Les personnages ne sont que des pions subordonnés à l’histoire et servent à faire avancer celle-ci. Leur rôle se borne à supporter les péripéties et rien d’autre.

Ils n’ont aucune personnalité, aucune motivation, aucune unicité, aucun passé, aucune émotion, aucune complexité, rien qui leur permette de se démarquer. Bref… des personnages en carton-pâte.

Le lecteur se retrouve donc devant des protagonistes fades, sans saveurs, qui n’attirent pas sa sympathie ni son attention. On pourrait les changer par d’autres personnages sans que cela affecte quoi que ce soit dans l’histoire.

Or, les personnages, pour bien jouer leur rôle, doivent être irremplaçables et uniques. Sinon, le lecteur ne s’intéressera probablement pas à leur sort, et ce, même si l’intrigue est intéressante.

 

5. avoir des incohérences ou des erreurs factuelles

Malheureusement, certains auteurs ne font pas de relecture ni de vérification quant au contenu de leur livre. De ce fait, ils ne s’aperçoivent pas que leur manuscrit contient des fautes sérieuses.

L’éditeur se retrouve ainsi avec des textes contenant de nombreuses incohérences. Par exemple, un personnage, dont on dit qu’il a été trouvé mort étranglé est soudainement mort empoisonné 50 pages plus loin.

Ou encore, un personnage présenté comme pas particulièrement brillant, dans la situation initiale, devient subitement intelligent sans raison dès que l’élément déclencheur est passé et qu’on entre dans les péripéties. Et ce, sans raison logique ou valable.

Certains auteurs font peu (ou pas) de recherches sur les sujets qu’ils abordent dans leur texte. De ce fait, on y retrouve donc des erreurs factuelles parfois importantes. Les incohérences ou les erreurs de faits peuvent miner grandement la crédibilité du texte. Après tout, même si un roman demeure de la fiction, on veut qu’il soit réaliste ou du moins, crédible jusqu’à un certain point.

 

6. Manquer d’originalité

Il est possible que vous ayez lu un livre ou vu un film qui vous a inspirés. Ou que vous remarquiez ce qui est à la mode. Il n’y a rien de mal là-dedans. Il n’est pas rare que les artistes s’inspirent, jusqu’à un certain point, de ce que font les autres. Il est possible aussi que vous ayez tout simplement eu un flash, une idée qui vous semblait brillante.

Le problème de plusieurs auteurs (surtout s’ils en sont à leurs débuts) est qu’ils n’ont souvent pas lu beaucoup. Ou du moins, pas lu beaucoup des oeuvres du genre dans lequel ils veulent se lancer.

Hélas, sans le savoir, l’auteur va peut-être écrire la même histoire déjà vue des milliers de fois, de la même façon, sans rien apporter de nouveau. Des histoires de vampires, des histoires de mondes dystopiques cruels, des histoires de tueurs en série, par exemple.

Rappelez-vous: les éditeurs reçoivent des milliers de manuscrits. Si, par exemple, les romances fantastiques ont la cote, ils en auront déjà reçu des dizaines, voire des centaines.

Il est donc impératif de vous démarquer, d’être original. Oui, vous pouvez écrire un manuscrit dans un genre trendy ou un type d’intrigue populaire. Mais vous devez trouver une façon de vous démarquer des autres en apportant quelque chose de nouveau. Ça peut être par les personnages, le style d’écriture, le contexte ou autre chose. Bref, comme les anglos disent: same but different.

 

7. Être ennuyeux

EnnuyeuxS’il y a un péché capital par excellence, c’est sans doute celui-là. Les autres défauts, s’ils ne sont pas trop importants, peuvent être pardonnés, car il est souvent possible de les corriger.

Mais être ennuyeux est un défaut impardonnable pratiquement à tout coup, car il s’arrange très difficilement et va teinter le manuscrit du début à la fin. Même si votre texte est bien écrit, que vos personnages sont sympathiques, si on s’ennuie ferme en le lisant, on va décrocher.

Cela est généralement causé par l’un, voire plusieurs des péchés mentionnés ci-haut.

Une quête ou des enjeux sans intérêt; des conversations banales ou beaucoup trop longues; une quasi-absence de péripéties; des personnages unidimensionnels; une histoire prévisible de la première page à la dernière.

Les raisons pour lesquelles un manuscrit est ennuyeux sont nombreuses. Pour maintenir l’intérêt du lecteur, gardez en tête qu’il doit toujours y avoir un certain mystère dans votre histoire.

Et maintenant… à vos claviers!

 

Vous souhaitez aller plus loin? Faites un tour à la boite à outils de l’auteur!

 

*https://screencraft.org/blog/how-to-avoid-writing-on-the-nose-dialogue/

 

Crédits photo: Bublikhaus, Freepik; Anne Karakash, Pixabay; Macrovector, Freepik; Stockking, Freepik.

 

Écrire un livre

Pourquoi j’ai décidé d’écrire un livre sur… comment écrire un livre?

Pourquoi j’ai décidé d’écrire un livre sur… comment écrire un livre?

Depuis toujours, je suis une mordue de lecture. Au point où j’en ai fait mon métier. Je suis dans le milieu de l’édition depuis plus de 20 ans et je fais de la direction éditoriale depuis près de 16 ans. Avant cela, j’ai fait plusieurs tâches, dont l’évaluation de manuscrits.

Aujourd’hui, en plus de l’édition et de la direction littéraire, je fais du coaching littéraire et de l’édition, c’est-à-dire que j’aide les auteurs soit à écrire leur texte, soit à les peaufiner. Je fais aussi de la révision linguistique et de la correction d’épreuves.

Mon expérience

Avec les années, je me suis aperçue que dans les textes des auteurs qui en sont à leurs débuts, je voyais souvent les mêmes défauts apparaitre.

Parfois, les histoires souffraient d’un problème de rythme, de crédibilité, de longueurs, d’originalité ou de cohérence, par exemple.

Les défauts peuvent être diversifiés et très nombreux. C’est difficile de faire le tour. Mais il y a tout de même certains types de problèmes qui sont plus répandus que d’autres.

Et quand je discutais avec des auteurs qui commençaient leur carrière littéraire, j’ai remarqué que les questions qui revenaient fréquemment étaient les mêmes.

Des exemples de questions :
  • Est-ce que j’ai vraiment besoin de faire un plan?
  • Comment je peux écrire des bons dialogues?
  • Est-ce que je devrais commencer par l’écriture d’une nouvelle ou un roman?
  • Est-ce que je devrais écrire mon livre au « je » ou au « il »?
  • Comment je fais pour garder l’intérêt du lecteur?
  • C’est quand, le bon moment pour faire des descriptions?
  • Est-ce que l’antagoniste doit réellement être méchant?
  • Si je suis bloqué dans l’écriture, je fais quoi?
  • Comment je peux trouver un éditeur?

Donner au suivant

Durant mes premières années dans le monde de l’édition, j’ai eu la chance d’avoir plusieurs mentors qui m’ont aidée. Je ne serais pas là où je suis sans leur aide.

Alors, j’ai voulu faire la même chose. Donner aux autres ce qu’on m’a donné.

En 2019, près d’un an après avoir fondé mon entreprise, j’ai commencé à offrir des ateliers de formation sur le sujet. Mais j’avais l’impression de ne pas pouvoir creuser assez le sujet.

Alors, j’ai décidé d’écrire un livre sur l’écriture de livre. Ou plus précisément, sur l’écriture de romans et d’œuvre de fiction.

Mes objectifs

Mes objectifs, en écrivant ce livre, étaient divers:

    • partager mes connaissances sur l’écriture et mon expérience du milieu littéraire;
    • aider les aspirants auteurs à développer leur talent;
    • répondre aux interrogations les plus communes;
    • aider les auteurs à développer davantage leur confiance en eux;
    • préparer les auteurs aux défis et aux problèmes qu’ils peuvent rencontrer en cours de route;
    • aider les auteurs à développer des outils et des réflexes pour mieux écrire.

Il a toujours été naturel pour moi de vouloir aider les autres. Mais j’avais toujours l’impression de ne pas en faire assez. Je sentais que je pouvais offrir plus aux auteurs.

Mes ateliers de formation et les outils que j’avais créés étaient assurément utiles, mais j’avais encore l’impression que je pouvais explorer et développer davantage.

Aller plus loin

J’ai donc entrepris, au printemps 2021, la rédaction de mon guide. Je suis retournée aux sources, j’ai fait des recherches pour parfaire mes propres connaissances et offrir le meilleur livre possible.

Comment écrire un super bon livre

Et, à l’automne 2022, j’ai enfin publié mon guide sur l’écriture!

Il ne me reste plus qu’à souhaiter que ce guide vous soit maintenant utile!

Bonne lecture!

 

Crédit photo: Rawpixel, Freepik

manuscrit accepté

Votre manuscrit est accepté! Et maintenant?

Vous avez envoyé un manuscrit à un éditeur et après des mois d’attente, vous recevez la bonne nouvelle : celui-ci est enfin accepté! Tout d’abord, félicitations!

Sachant qu’en moyenne, 1% à 5% des manuscrits soumis aux maisons d’édition sont publiés (et que 95% à 99% sont refusés), c’est un bel exploit.

Mais si vous en êtes à votre première expérience avec une maison d’édition, peut-être que vous ignorez ce qui arrivera par la suite. Entre le moment où un éditeur a dit « oui » et celui où le livre aboutit en librairie, comment les choses se passent-elles?

Le processus d’édition

Pour quiconque n’œuvre pas dans le domaine, la production d’un livre peut sembler un peu mystérieuse. Qui travaille sur le manuscrit? Quelles sont les tâches de l’éditeur, de l’auteur? Combien de temps cela prend-il? Qui apporte le livre en librairie?

Autant de questions que les auteurs en herbe peuvent se poser.

Dans ce billet, je dresserai un portrait général du processus d’édition d’un livre. Bien sûr, chaque maison possède sa façon de faire et il y a des différences d’un endroit à l’autre. De plus, chaque projet est unique et le travail à y faire est toujours un peu du « sur mesure ». Mais dans l’ensemble, la manière de fonctionner reste à peu près la même. Les étapes de production changent assez peu. Voici donc, grosso modo, à quoi vous pouvez vous attendre.

Le manuscrit est accepté

Votre texte a été lu par un comité de lecture, puis par l’éditeur (ou le directeur littéraire) et on vous a contacté pour vous annoncer que la maison souhaite le publier.

Et après, qu’est-ce qui se passe?

Tout d’abord, on commence par signer un contrat d’édition. Ce dernier va déterminer, entre autres, la durée de la licence ou de cession de droits, les dates et montants des redevances que l’auteur doit recevoir, les types de droits dérivés couverts, les dates de remise du texte, les délais pour publier le livre, les conditions de résiliation de contrat, les scénarios en cas de mévente, etc.

Parfois, le contrat est envoyé alors que la production du livre est déjà entamée, mais ce n’est pas l’idéal. Il vaut mieux, autant pour l’auteur que pour l’éditeur, que le contrat soit signé avant que l’on commence quoi que ce soit. S’il survient un désaccord, le fait d’avoir un contrat déjà signé permet de protéger les deux partis.

Sachez aussi qu’à partir du moment où le texte est accepté et le contrat signé, cela ne signifie pas que le travail sur votre manuscrit débutera dès le lendemain. Il peut s’écouler plusieurs semaines, voire plusieurs mois entre ce moment et le début de la production. La raison est que les éditeurs ont souvent des calendriers de production bien remplis.

 

1) Le travail éditorial (ou direction littéraire)

Qu’est-ce que c’est?

C’est la première étape du travail effectué sur le manuscrit avant que celui-ci ne devienne un livre. En gros, un éditeur (portant parfois un autre titre) fera une lecture attentive du texte pour relever les défauts et les faiblesses du récit. Bien que l’éditeur puisse corriger la langue, ce n’est pas l’essentiel de son travail.

Le gros de ses tâches consiste à dénicher les problèmes que le roman peut contenir. Cela peut-être au niveau de la structure, du rythme, de la cohérence, des dialogues, des personnages, des péripéties, de la clarté, des enjeux, du réalisme, du message et des valeurs véhiculés, des longueurs, de la finale, etc. Il y a de nombreux aspects à considérer dans un récit. Bref, l’éditeur se concentre surtout sur l’histoire elle-même.

Une fois cela fait, il renvoie le texte annoté et commenté à l’auteur pour que celui-ci puisse en corriger les défauts. Parfois, l’éditeur accompagnera le texte d’un rapport plus général. Cela dit, l’auteur n’a pas nécessairement à être d’accord avec chacune des interventions de l’éditeur. Il y a souvent place à négociation, mais l’auteur ne peut pas tout refuser non plus. Il peut également proposer de nouvelles idées. Le but est de collaborer afin d’arriver à une version du texte qui contente tout le monde.

Qui fait cela?

Tout dépendant de la taille de la maison d’édition, la personne effectuant ce travail porte souvent le titre d’éditeur, de directeur littéraire ou de chargé de projet. Dans les maisons plus grandes, certaines tâches sont faites par plusieurs personnes occupant différents postes (éditeur, directeur littéraire, chargé de projet, assistant éditorial). Dans les maisons plus petites, les employés cumulent souvent plusieurs tâches différentes. Elles ont souvent des formations littéraires ou dans des domaines connexes. Bien que la plupart soient des salariés, certains sont parfois pigistes.

Combien de temps cela prend-il?

Tout dépendant de la taille du texte et du nombre de problèmes rencontrés, entre plusieurs jours et plusieurs semaines.

 

2) La révision linguistique

Qu’est-ce que c’est?

Une fois que le travail éditorial est terminé et que l’auteur et l’éditeur sont parvenus à une version satisfaisante du texte, ce dernier est envoyé en révision linguistique.

À ce moment-là, la majeure partie des corrections seront concentrées sur la langue, c’est-à-dire : l’orthographe; la grammaire; la syntaxe; la ponctuation; la typographie, les anglicismes, les impropriétés, les structures de phrases, les répétitions, les calques de l’anglais, les anacoluthes, etc. Souvent, les réviseurs vérifient aussi les informations factuelles et s’assurent de l’uniformité de divers éléments du texte.

Ensuite, le réviseur retourne le texte à l’éditeur, qui jettera parfois un regard rapide avant de le renvoyer à l’auteur, pour qu’il apporte ou approuve les corrections.

Qui fait cela?

Généralement, il s’agit d’un réviseur linguistique. Ce sont des personnes qui possèdent des connaissances spécialisées et très pointues de la langue. Souvent, elles ont une formation spécifiquement en révision, mais pas toujours. La plupart du temps, elles sont des pigistes qui travaillent pour plusieurs éditeurs différents.

Combien de temps cela prend-il?

Encore une fois, tout dépendant de la taille du texte et du nombre de problèmes rencontrés, entre plusieurs jours et plusieurs semaines.

 

3) La mise en page (ou montage)

Montage

Qu’est-ce que c’est?

Lorsque la révision linguistique est terminée et approuvée tant par l’auteur que par l’éditeur, le texte est prêt à partir à la mise en page. L’éditeur envoie donc le texte (qu’il a préparé au préalable pour le montage) à un graphiste.

À partir de là, le graphiste convertira le texte, à l’aide d’un logiciel prévu à cette fin (Adobe InDesign, par exemple), en format livre. Parfois, il existe déjà des maquettes ou des grilles graphiques qu’il faudra suivre. C’est souvent le cas pour des romans, surtout s’il y a des collections et que le visuel ne doit pas trop changer.

Sinon, le graphiste va choisir la facture visuelle, des nouvelles fontes de caractères, le format des interlignes, le look des titres de chapitres si nécessaire, celui des titres courants, des illustrations ou photos, etc. Il va parfois ajouter des éléments visuels supplémentaires, proposer des idées à l’éditeur et à l’auteur. C’est aussi lui qui fera la couverture. Il devra donc faire la recherche de photo ou d’illustrateur, trouver le style à adopter pour bien représenter le contenu, déterminer les meilleures fontes de caractères, faire du montage photo, etc. À la fin, le tout sera converti en format PDF qui sera destiné à l’impression.

Mais une fois cette étape achevée, le boulot n’est pas terminé.

Qui fait cela?

C’est le travail du graphiste. Généralement, il possède une formation en graphisme ou design graphique. Ces personnes peuvent être des employés ou des pigistes.

Combien de temps cela prend-il?

Tout dépendant de la taille du texte et de la complexité de la mise en page, entre plusieurs jours et plusieurs semaines. Plus il y a d’éléments particuliers dans la mise en page, plus ce sera long.

 

4) Les illustrations (ou les photos)

Illustrations

Qu’est-ce que c’est?

Les illustrations ne sont pas présentes dans tous les livres. On emploie généralement des illustrations dans les romans jeunesse ou les albums. Quant aux livres adultes, certains ont des illustrations sur la couverture alors que d’autres utilisent des photos.

Lorsqu’il y a un illustrateur, ce dernier est choisi soit par l’éditeur, soit par le graphiste (ou un directeur artistique) ou les deux. Parfois, l’auteur participe au choix, mais pas toujours. On sélectionne l’illustrateur selon son style, pour qu’il s’harmonise bien avec le texte. Il signera un contrat avec la maison déterminant combien d’images doivent être fournies, dans quelles conditions (couleurs ou noir et blanc), de quel format, dans quel délai et à quel tarif.

S’il n’y a pas d’illustrations et que l’on choisit une photo pour la couverture, on prend habituellement celles-ci sur des banques de photos où il est possible de payer des droits d’utilisation.

Qui fait cela?

Un illustrateur professionnel, ayant souvent une formation en arts ou même en graphisme, fera généralement les illustrations. Ces personnes sont pratiquement toujours pigistes.

Combien de temps cela prend-il?

Tout dépendant du nombre d’images à fournir et de leur complexité, entre plusieurs jours et plusieurs semaines.

 

5) La correction d’épreuves

Qu’est-ce que c’est?

Les épreuves, ce sont les fichiers du livre en format PDF préparés et montés par le graphiste. Ceux-ci seront éventuellement envoyés à l’imprimeur. Mais attention! Ce n’est pas encore fini. En effet, un nouveau joueur, le correcteur d’épreuves, entrera à son tour dans le processus.

Cette personne fera une ultime lecture pour attraper les dernières fautes (aussi appelées « coquilles ») qui auraient pu échapper aux lecteurs précédents. Bien qu’elle porte attention pratiquement aux mêmes détails que le réviseur, elle n’est pas censée proposer un grand travail de réécriture, mais se concentrer sur l’essentiel. En effet, de grosses modifications, à ce stade, peuvent causer des problèmes au graphiste et à l’éditeur.

Le correcteur va aussi examiner les aspects visuels ou de mise en page des épreuves, comme les titres courants, les folios (numéros de page), les alignements de paragraphes, les alinéas, les marges, l’équilibre des pages (s’il y a des éléments visuels, entre autres) et d’autres éléments typographiques précis.

Qui fait cela?

Généralement, il s’agit d’un correcteur d’épreuves. Comme les réviseurs linguistiques, ces personnes possèdent des connaissances spécialisées et très pointues de la langue. D’ailleurs, certaines effectuent de la révision et de la correction d’épreuves, mais ne font pas ces deux étapes sur le même livre. Elles font l’une ou l’autre. La plupart du temps, elles sont des pigistes qui travaillent pour plusieurs éditeurs différents.

Combien de temps cela prend-il?

Encore une fois, tout dépendant de la taille du texte, du nombre de problèmes rencontrés, mais aussi de la complexité de la mise en page, entre plusieurs jours et plusieurs semaines.

 

6) L’impression

Imprimeur

Qu’est-ce que c’est?

Le livre est enfin prêt à partir chez un imprimeur! Le graphiste va donc lui envoyer les fichiers PDF. Auparavant, l’éditeur a fait des demandes de soumission afin de connaître le coût de l’impression et de choisir quelle quantité d’exemplaires conviendra le mieux. Une fois cela fait, il réserve du temps de presse.  Cela veut dire que l’imprimeur lui garantit qu’une ou plusieurs presses (ainsi que d’autres machines) serviront à imprimer ses livres sur une période prédéterminée et que les livres seronts livrés à une certaine date.

Ensuite, une partie des stocks est livrée chez l’éditeur et l’autre, chez le distributeur.

Qui fait cela?

Les imprimeurs possèdent plusieurs employés, dont, entre autres, des graphistes, des pressiers (employés responsables des presses), des journaliers, des opérateurs, des représentants.

Combien de temps cela prend-il?

Tout dépendant de différents facteurs comme la longueur du livre, la présence ou non d’images, la présence de couleur à l’intérieur, le type de reliure, les options supplémentaires à l’intérieur ou sur la couverture, la quantité d’exemplaires à imprimer, cela prend entre deux et quatre semaines environ si on imprime dans le même pays. Si on imprime à l’étranger, cela peut prendre plusieurs mois.

 

7) La distribution et la vente

Le livre est maintenant imprimé et livré chez un distributeur. Ce dernier s’occupera tout d’abord, alors que le livre n’est pas encore terminé, de rencontrer des libraires et commerces. Cela, dans le but de les convaincre de prendre le livre en consigne (car ils peuvent retourner les invendus à l’éditeur après un certain temps). Après, le distributeur se charge de l’entreposage des livres et de leur livraison auprès des différents points de vente (librairies, magasins à grande surface, pharmacies, épiceries, magasins spécialisés, etc.).

Qui fait cela?

Le distributeur possède généralement une équipe de représentants qui assurent le premier contact avec les commerces. Ensuite, il a des commis en entrepôt et des personnes aux départements des ventes, qui assurent le suivi avec les différents commerces et détaillants.

Combien de temps cela prend-il?

La livraison du premier tirage prendra habituellement quelques jours, jusqu’à parfois deux semaines environ.

Et c’est fini!

La production est terminée, votre livre est enfin en librairie! Voilà donc, en gros, à quoi vous pouvez vous attendre lorsque votre manuscrit est accepté. Vous comprendrez donc, avec toutes ces étapes, que le processus prenne plusieurs mois. Donc, il vous faudra être patient.

Mais l’attente en vaut la peine, car tenir son livre dans ses mains, c’est toujours une expérience incroyable!

Bonne publication!

 

Crédit photo: Image 1: jcomp, Freepik; Image 2, 3, 6: Evelyne Gauthier; Image 4: Adobe; Image 5: fabrikasimf, Freepik; Image 7: bearfotos, Freepik; Image 8: Jens P. Raak, Pixabay

Correction

Formation virtuelle «Comment corriger mes textes avec le logiciel Antidote?»

Vous avez fini d’écrire votre roman et vous désirez le corriger avant de l’envoyer à des éditeurs? Vous avez le logiciel Antidote, mais ne savez pas comment l’utiliser efficacement? Vous vous sentez submergés et déboussolés quand vous essayez d’utiliser le correcteur sur vos textes?

Vous avez besoin de comprendre comment Antidote fonctionne pour l’employer de manière optimale? Cet atelier est pour vous!

Lors de cette formation, vous en apprendrez plus sur les fonctionnalités de ce logiciel telles que:

  • les dictionnaires
    • les définitions;
    • les locutions;
    • les synonymes;
    • les antonymes;
    • les cooccurrences;
    • le champ lexical;
    • les conjugaisons des verbes;
    • les variantes et difficultés des mots, etc.
  • les guides
    • Orthographe;
    • Lexique;
    • Grammaire;
    • Syntaxe;
    • Ponctuation;
    • Style;
    • Rédaction, etc.
  • le correcteur
    • Répétitions;
    • Tournures;
    • Lisibilité;
    • Pragmatique;
    • Sémantique, etc.

Vous pouvez apprendre à les apprivoiser et les utiliser de manière efficace.

Note: le cours ne fera pas de vous un correcteur ou un réviseur professionnel. Il s’adresse à ceux et celles qui veulent pouvoir utiliser cet outil pour corriger leurs textes.

Lieu: rencontre virtuelle sur la plate-forme Meet.

Date: Vendredi 6 novembre 2020

Heure: de 19 h à 21 h

Coût: 40,00$

Comment s’inscrire: cliquez sur le bouton de paiement ci-dessous. Vous serez automatiquement inscrits à la formation. Vous recevez un courriel avec le lien pour accéder à la formation, trente minutes avant le début de cette dernière.

Prérequis : aucun

Date limite d’inscription: 30 octobre 2020